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Stockholm
Du 22 au 55 mai 2008

Despues de la Revolucion
Un film de Vincent Dieutre
Fr – 2007, 55 min, vidéo, VO STAng
Ce film répond en douce au Prima della Rivoluzione de Bertolucci. Découverte
d’une ville, d’un territoire surchargé d’un savoir secret, journal d’une
expérience érotique étrange, en forme d’alternative critique au film
pornographique.
ADN
Judith Cahen
Fr – 2005, 73 min, vidéo, VO STAng
ADN est un film qui prend la mesure d’une rencontre, la rencontre avec les
autoportraits de David Nebreda. Le film met en scène l’impact de cette
rencontre sur le cinéma de Judith Cahen, sa démarche à elle d’autoreprésentation.
Celui qui aime a raison
Arnold Pasquier
France, 2005, 66 min, vidéo, V Int
Marcos et Osmar vivent à São Paulo (Brésil). Marcos rencontre Walmir. Ils
vivent tous les trois ensemble. Un jour, Walmir disparaît. Son absence lance
les deux hommes dans une quête sentimentale et urbaine où chacun, à sa
façon, donne une réponse au manque.
Silenzio
Christian Merlhiot
Fr, 2005, 75 min, vidéo, V Int
Lili est une petite fille française au bord de l’adolescence?; Ken, un jeune
homme japonais au corps léger. Elle arrive seule au Japon où il l’accueille
pour l’emmener rejoindre son père. Ils ne parlent pas la même langue mais
l’absence de paroles n’est pas un handicap, elle libère graduellement une
forme de complicité distante et affective entre eux. Le passage des typhons
marque la fin de l’été et ralentit la progression de leur voyage. Dans ce
contexte, leur trajet prend soudain le rythme d’une excursion.
Valérie Jouve / Julien Loustau
Münster Lands
Valérie Jouve
Fr, 2007, 43 min, vidéo, V Int
Ils sont quatre : trois étrangers et un nomade. Les trois étrangers arrivent
pour la première fois à Münster en Allemagne. Chacun aborde la ville selon
un axe différent, route, train ou bateau. Chacun, par les lieux qu’il traverse,
approche la ville différemment. Aucune identité vraie ne se dégage, sinon des
hypothèses ou des impressions. Il convient d’accepter de se laisser promener
sur une terre qui nous est inconnue ou qui devient étrangère.
Sub
Julien Loustau
Fr, 2006, 46 min, vidéo, V Ang
Le lac Vostok est prisonnier sous les glaces de l’Antarctique, isolé du reste du
monde depuis des millions d’années. Cet environnement exceptionnel, privé
de lumière, soumis à des températures et des pressions extrêmes, abrite
peut-être des formes de vie inconnues. La seule technologie qui permettrait
d’atteindre le lac sans risquer de le contaminer serait le Cryobot, une sonde
conçue par la Nasa pour l’exploration d’océans subglaciaires sur Mars et sur
Europe. Le long d’un voyage nocturne sur le fleuve Yangtze, dans
l’exploration distante de ses berges, le film envisage l’odyssée solitaire du
cryobot à travers les glaces jusqu’au lac Vostok.
Emmanuelle Antille / Thomas Bauer
A Place We Call Home
Suisse, 2007, 8 min, vidéo, V Int
Emmanuelle Antille
Ce film nous entraîne au coeur des relations intenses et particulières qui
unissent deux personnages féminins. Le décor qui les entoure, à la fois
urbain et sauvage, absorbe et réfléchit leurs rituels.
Invisible to The Rest
Suisse, 2007, 7 min, vidéo, V Int
Emmanuelle Antille
Ce film montre l’errance d’un homme à travers des étendues sauvages et
désolées. Plus le paysage semble s’étirer, plus l’action se resserre autour de
lui, jusqu’à l’étouffement.
Barricata
2007, Suisse, 19 min, vidéo, VO STAng
Emmanuelle Antille
Axé sur le thème de l’abandon de soi, des autres, de ses biens, de son corps
ou de sa mémoire, ce film présente les relations intimes entre quatre femmes
d’une même famille.
Rene O.
Fr, 2005, 58 min, vidéo, V Ang
Thomas Bauer
D’abord, on le voit prendre la route, puis, longuement, rouler pour aller faire
ses courses sur un hypermarché loin du centre ville. De retour à son
restaurant, assis à une table, il se met à parler, face caméra. Il ? Rene Orduna.
Ni héros, ni victime, Rene se fait seulement le témoin de sa propre existence
durant les années 70-80 aux États-Unis. Période de nomadisme,
géographique et amoureux dont les seuls repères étaient alors festifs, voilà
ce qu’il évoque, sans regret ni nostalgie : l’hypothèse de la joie. Et le film lui
taille la place pour cette parole, jouant des couleurs et des sons comme de
coussins où dignement l’asseoir. Jean-Pierre Rehm

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