Soirée Érik Bullot

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    Jeudi 13 janvier 2005
    Cinéma Le France, Saint-Étienne

    L’Ébranlement

    1997, 4 min, 16 mm

    Attaquer peu souvent, toujours par surprise ou par ébranlement. La rencontre d’un duel d’escrime et d’un feu d’artifice sur une table de montage.

    L’Attraction universelle

    1999, 13 min, 16 mm

    Voyage en train, cartes du ciel observées à la loupe, danse sur un fil, toupies, attractions, manèges, globe terrestre, disques, danse, luna park, grande roue nocturne, feux d’artifice, saut à l’élastique composent diverses séquences qui évoquent la physique de Newton et provoquent le tournoiement et le vertige.  » Échappant à la gravitation, défiant la pesanteur, défaisant la marche circulaire des corps dans l’espace, sommes-nous en mesure aujourd’hui d’accomplir une nouvelle révolution ?  »

    Le Singe de la lumière

    2002, 23 min, 16 mm

    « Le son est le singe de la lumière », écrit le père jésuite Athanasius Kircher. Les lois de l’optique sont-elles transposables dans le monde sonore ? Peut-on voir le son ? Autour des relations du visuel et du sonore, de la voix et de ses représentations, ce film expose et confronte une série d’actions, librement inspirées des leçons de choses ou des traités d’acoustique : chanter, sténographier, écouter, parler, bégayer, imiter la langue des oiseaux, bruiter, jouer de divers instruments (cymbalum, clavecin, flûte, alto, harpe de verre).

    Séchage

    1998, 10 min, 16 mm

    Séchage raconte le trajet à pied de l’artisan catalan, Perejaume, depuis son atelier jusqu’au musée de peinture de San Pol de Mar. Les mains en offrande devant lui, il tient un monticule de peinture fraîche. Le film est la reconstitution patiente de cette action qui dure le temps du séchage de la peinture. Par ce trajet solennel, il accomplit une offrande énigmatique.

    Le Manteau de Michel Pacha

    1996, 16 min, 16 mm

    Comment et pourquoi l’exotisme persiste sous le documentaire : tel est le motif de ce film tourné à Tamaris et Istanbul selon une voie située entre le journal filmé et le film-essai qui fait alterner de longues déambulations dans Istanbul, des portraits filmés, une visite à Tamaris et un retour à Marseille où affleure l’Histoire.

    La belle Étoile

    Journal filmé 3, 2004, 14 min, 16 mm

    Le franchissement d’une vague, les dessins en forme de labyrinthe, les jeux d’un enfant avec sa mère, la forêt de bambous, les courses dans l’herbe brûlée, la neige en hiver, les fleurs dans la lumière, les arbres en fleurs, le lever du soleil, les nuages. Après le Calcul du sujet et Oh oh oh !, ce film est le troisième volet d’un journal filmé qui suit, pas à pas, les saisons d’un enfant.

     

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